La meunerie, c’est tout un art

Être meunier ne s’improvise pas! 

L’école de meunerie est très fortement recommandée afin de maitriser tous les aspects du métier. La production (champs), fabrication (moulin), mais aussi , laboratoire pour que votre farine ne soit pas intoxiquée par d’autre agents (ex : ergots de seigle, mycotoxines…), des cours de boulangerie, de cuisine, de comptabilité et bien d’autres… La seule école de meunerie de France (ENSMIC) se trouve à Surgères en Vendée. 

Votre meunier, Martin Gangloff, est détenteur d’un BTS industrie céréalière et de tout le savoir faire transmis de père en fils depuis 1777. Mais malgré ce BTS, une multitude de compétences est requise!

Et oui, être meunier et avoir un moulin en parfait état de marche, c’est aussi être menuisier, électricien, mécanicien, bricoleur et « bidouilleur » pour faire fonctionner toutes ces vieilles machines des années 20’… 

Mais aussi, connaître les principes de la boulangerie, pâtisserie, cuisine… S’intéresser à l’écologie, au recyclage et à la revalorisation des « déchets ». Ainsi, tous nos déchets (papiers, plastiques, cartons…) sont triés ou réutilisés.

L’eau utilisée pour laver le blé provient de la source et est rejetée dans l’étang à truite à côté du moulin (les truites sont un gage de non-pollution de l’eau). 

Les « impuretés » (sons de blé, autres grains, et poussières lors du nettoyage) seront pour les vaches laitières et taureaux des agriculteurs qui nous ramènent le blé (nourriture et litière = fumier qui ira nourrir les champs de blé)…et la boucle est bouclée !!! Et le petit blé (blé cassé) seront pour les poules.

Et voici comment on fait de la farine (Le fonctionnement d’un moulin n’aura plus de secrets pour vous!)